Une bonne table sur un parcours de golf prestigieux: Le Golf Club de Lyon

Un club historique

Le Golf Club de Lyon, appelé aussi GCL ou « Villette » en raison de sa situation géographique sur la commune de Villette d’Anthon, est le plus ancien club de golf de la région Lyonnaise. Le plus chic aussi.

Fort de ces 2 parcours internationaux à 30 minutes du centre-ville de Lyon, le GCL a su préserver son histoire et ses traditions depuis sa création en 1919 par Mme Gillet, de retour des Etats-Unis et tombée amoureuse de ce jeu déjà en vogue Outre-Altantique. A l’époque, le GCL ne comptait que 18 trous et était situé à Oullins, dans le sud de Lyon, avant d’être délocalisé à Villette en 1962 car il se trouvait sur le tracé du contournement ouest.

Le Club-House aussi a une histoire. Antoine Riboud, fondateur de Danone et membre important du comité de direction du club, avait pour souhait de rendre ce club privé, réservé uniquement aux notables de la région et à leurs familles. Son but avoué était de rester entre amis « du même monde » et de transformer ce club de golf en business-club décontracté. Afin de se sentir totalement à son aise dans ce qu’il considérait comme sa maison de campagne, Antoine Riboud décida de faire construire le Club-House par le même architecte que sa maison d’Annecy, afin de la recréer à l’identique. Ce Club-House est toujours là aujourd’hui avec deux vastes vestiaires, un pro-shop, des salles de séminaire et une immense salle de restaurant surplombant le putting-green et le green du 18 des Sangliers.

Le restaurant

Comme dans tous les clubs prestigieux, la clientèle huppée est particulièrement exigeante sur le restaurant. Gilbert Reboul, Chef jouissant d’une certaine notoriété au sein du petit monde de la gastronomie Lyonnaise, propose une carte capable de satisfaire les sportifs et les amateurs de bonne chaire.

Pour les compétiteurs de passage, une carte spéciale Grand-Prix propose des pâtes, salades, omelettes ou viandes maigres.

En revanche, pour ceux qui veulent se faire plaisir, la carte propose un mélange des spécialités Bressanes (le golf est aux portes de l’Ain) et Lyonnaises: Cuisses de grenouilles, côtes de veau à la sauce aux échalotes, filets de sol etc… Les plats sont traditionnels et conviennent parfaitement à tous types de clientèles. Côté cave, le sommelier aussi a préféré mettre en valeur le terroir local: Gevrey-Chambertin domaine Trappet, les ruches de chez Chapoutier (Belle, Petite et Grande Ruche), du Côte Rôti domaine Jean-Michel Gérin, sans oublier des traditionnels pots de rouge et pots de Mâcon que l’on retrouve dans tous les bouchons de la ville.

Le golf

Avant ou après avoir savouré les spécialités du chef Reboul, il est indispensable de se frotter aux deux difficiles parcours que compte le Golf Club de Lyon. Les Brocards, parcours historique du club, est un long par 72 assez surprenant, convenant à tous les niveaux à condition d’être assez précis.

Les Sangliers, lui, est le fleuron du golf régional. Ce parcours long et étroit où les obstacles d’eau sont légions est une splendeur architecturale. Construit en 1991 pour attirer de nouveaux membres, le parcours des Sangliers a été le théâtre de la victoire de la légende Espagnole José-Maria Olazabal lors de l’Open de France 2001.

Golf Club de Lyon

38200 Villette d’Anthon

New York, New York

New York est de ces quelques villes dans le monde qui vous portent, qui ne laissent pas de place à la fatigue et qui sont toujours en ébullition. Ce postulat valait il y’a encore peu avant tout pour la finance, capitale mondiale qu’elle est dans cette discipline. Néanmoins et malgré l’absence de culture gastronomique à proprement parler, New York est aujourd’hui un modèle et une source d’inspiration pour tous les restaurateurs désirant créer un décor dans leur assiette, mais aussi dans leurs établissements.

Le gigantisme, le spectaculaire et le grandiose, tels sont les adjectifs qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque un séjour passé dans le cœur de la grosse pomme. Leurs restaurants n’échappent pas à la règle. Enfin pas tous, il y’en a heureusement pour tous les goûts.

Un air de Confluence, en plus grand :

Le quartier ultra-branché en ce moment : Meatpacking.

Ce minuscule quartier qui s’étend de West 14ème rue à Gansevoort Street était autrefois, comme son nom l’indique le quartier des abattoirs. Peu fréquentable il y’a une vingtaine d’année, le Meatpacking district est aujourd’hui truffé d’hôtels luxueux comme le Standard ou le Gansevoort et de restaurants branchés, dont certain à consonances bien Frenchies comme le Pastis ou Bagatelle.

Trouver des grands locaux commerciaux à New York est aujourd’hui quasiment impossible. A l’instar de Paris ou Londres, les loyers sont hors de prix et l’on manque cruellement de place. L’avantage de ce quartier est le même qu’à Lyon-Confluence : des immenses surfaces en jachère en attente d’un investisseur un peu visionnaire pour redonner vie à cet endroit.

Depuis 6 ans donc, les nouveaux restaurants New Yorkais à concept fleurissent dans ce quartier avec des tailles qui seraient passées pour délirantes il y’a encore peu. Les plus célèbres d’entre eux : Fig & Olives, Spice Market et Buddakhan.

Alors qu’on se le dise, ces restaurants ne rentrent pas dans les normes Françaises question gastronomie. Les cartes sont bien souvent des mixtes entre plusieurs cultures culinaires. Ainsi, il n’est pas rare d’avoir sur le même menu des ravioles aux truffes et des yakitoris de bœuf et de fromage fondu. Mais il ne faut pas se le cacher, les restaurants New Yorkais attirent avant tout pour leur décor. De ce point de vu, ils sont imbattables, la palme revenant certainement au Spice Market et au Buddhakan, restaurants d’inspiration asiatiques où le décor féérique vous fait passer d’une rue commerçante de New York à un mélange entre le marché flottant de Bangkok et le palais impérial Japonnais. Certes, les puristes diront que les meilleurs restaurants sont les Français, les curieux diront qu’un restaurant vend autant de quoi se nourrir le ventre que l’esprit.

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, New York est une « ville-monde » qui puise son inspiration dans la multitude de cultures qui la composent. Il en est évidemment de même pour la gastronomie, aspect phare d’une culture.

Cette culture gastronomique Américaine est donc un reflet de l’histoire de ce pays, à la fois nouvelle et riche, mêlant tous les continents et toutes les couleurs. En clair, notre vieille Europe inspire les cuisiniers, le gigantisme Américain inspire les architectes.Image

T’occupe pas de la marque du vélo, pédale

C’est en substance ce que mes amis (et moi-même) pensons à propos de ma situation. A force d’attendre la meilleure partie du rôti, on chope les restes avec un bout de ficelle… 

Je m’explique:

Diplômé d’une école de commerce, golfeur, introduit depuis ma plus tendre enfance dans tous les réseaux cathos un peu bourgeois, c’est à dire les anciens riches et nouveaux pauvres, équipé d’une gueule ouverte et d’une voix qui porte. Dans une grande ville de province tête de gondole pour obtenir un job sans entretien, CV et encore moins (lettre) de motivation. Et vous savez quoi ? c’est exactement ce qu’il s’est passé. Oui ! Mais…

Le système éducatif Français se targue d’être l’un des meilleurs au monde en raison de l’aspect généraliste de ses formations primaires et secondaires. Il est vrai que, arrivé au Bac, ou au moins en fin de seconde, tous les survivants du jeu des redoublements et autres « réorientations », ont une culture assez transversale et diagonale. Des mathématiques à l’histoire, de l’art plastique à l’Anglais, de Flaubert à Daladier en passant par Clara Morgane et Thalès (si je retrouve mes relevés de notes de maths, vous comprendrez pourquoi ces deux la se retrouvent côte à côte.). Bref, le système éducatif Français est donc le meilleur système éducatif Français du monde ! Je ne voudrais pas casser l’ambiance générale pourtant particulièrement relevée (si si je vous entends d’ici), mais ce fameux système est en fait adapté pour les élèves ayant la chance d’avoir une vocation ou une idée précise de leurs prédispositions dès l’âge de 16 ans, avec un rattrapage à 18. Bref, vous l’avez compris, pas mauvais élève ni particulièrement brillant, pas spécialement au premier rang ni au fond à gauche à côté de la fenêtre et du radiateur, mes souvenirs des bancs de l’école sont pas mal de copains que je revois encore et qui participent à faire briller mon foie. 

Dans un élan d’indulgence qui d’ailleurs m’honore, je vous épargne toutes les étapes d’un parcours scolaire classique avec ses échecs et ses maigres réjouissances. Toutefois, et c’est la raison de ce blog, si je n’ai pas réussi à apprendre un métier au sens propre, ni même une vocation, j’ai quand même réussi à me faire inculquer une certaine culture politique, historique, géographique et littéraire. Le journal L’Equipe s’est quant à lui chargé de me faire rentrer dans le crâne une foultitude de dates historiques (12 Juillet 1998, 2 Juillet 2000, 6 Juillet 2006..) et des noms de héros des temps modernes dans tous les sports à peu près médiatisés !

Ce blog sera donc un mixe de tout ça, un peu de culture/un peu de rire, un peu sérieux/un peu de détente, et puisqu’il faut de tout pour faire un monde, vos commentaires seront les bienvenues, même ceux contradictoires (enfin pas trop quand même, faites comme chez vous mais n’oubliez jamais que vous êtes chez moi).